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      »  Accueil > Tests > Final Fantasy 10

Un an, c'est le temps que nous avons dû attendre avant de pouvoir nous essayer à Final Fantasy X, le dixième opus de la célèbre série made in Squaresoft. Plébiscité lors de sa sortie au Japon et déjà écoulé à des millions d'exemplaires, FFX est-il pour autant le digne successeur des précédents opus de la saga? Le charme de la "fantaisie finale" opère-t-il toujours aussi bien qu'au premier jour ? Final Fantasy X est-il LE RPG de la PS2? Toutes les réponses à ces questions et à bien d'autres encore dans le test qui suit.

Un nouveau monde, de nouveaux personnages...

C'est une tradition: chaque nouveau Final Fantasy offre un univers ainsi que des personnages inédits. Pour ce dixième opus, Square nous plonge dans le vaste et original  monde de Spira. C'est sur ce territoire vierge que vous allez suivre les péripéties de Tidus, un jeune joueur de Blitzball (un sport qui ressemble assez bien à du water-polo mais sous l'eau). Juste avant d'arriver sur le menu principale accompagnée d'une musique d'un très bon effet,  une cinématique qui laisse voir un paysage ravagé ainsi qu'un petit groupe de personnages assis autour d'un feu se joue sous nos yeux déjà ébahis. Viens ensuite le fameux menu principal via lequel .on lance la partie.

L'aventure commence et elle commence même plutôt mal. En effet, la ville flamboyante de Tidus,  "Zanarkland", est attaquée par un énorme monstre , "Sin". Il détruit tout sur son passage et, notre pauvre Tidus, allié à Auron (un mystérieux personnage), tente de repousser les créatures que Sin envoie sur la ville. Tout à coup, il est absorbé dans une sorte de vortex et il se retrouve projeté mille ans dans le futur, dans Spira, un monde où la technologie a été bannie par les dieux. Le plus étrange est que Zanarkland semble y avoir existé il y a mille ans  avant d'avoir été détruite. Quoi qu'il en soit, c'est dans ce nouveau monde vierge que commence une grande et passionnante aventure (qui est en fait un flash-back, Tidus racontant ce qui s'est passé, ce qu'il a vécu et commentant en voix off, avec du recul, certains événements clés) au cours de laquelle vous allez rencontrer de nombreux personnages secondaires: Wakka le joueur de blitzball, Lulu la magicienne, Kimahri (le fidèle gardien de Yuna),  ainsi que le jolie Yuna, une Invokateur dont le pèlerinage et la volonté de détruire Sin constitueront la trame principale du scénario. Un scénario qui, comme dans chaque Final Fantasy, est d'un très bon niveau, alternant tragédie, humour, bravoure etc... pour un mélange qui, au final, prend bien. C'est simple: une fois lancé, on a tout le temps envie de progresser encore et encore pour découvrir la suite des péripéties de nos deux héros principaux, Tidus et Yuna. Une suite que vous découvrirez au fil du jeu...

Une nouvelle dimension…

Et oui, parmis les nombreuses nouveautés de ce nouvel opus sur lesquelles nous reviendrons dans la suite de ce test, la plus grande est sans doute le passage à la 3D temps réel. PS2 oblige, c'est donc dans un monde tout en 3D que vous allez évoluer. A ce sujet, sachez que la carte du monde a désormais disparu, les connections avec les différentes zones se faisant désormais via de longs passage de marches à travers les champs, les montagnes, etc..(le tout s'enchaînant de manière très cohérente). D'un côté, c'est un petit peu dommage car le jeu devient beaucoup plus linéaire ! Ceci dit, l'aéronef, qui est disponible après un bon paquet d'heures, permet de se déplacer "librement" dans Spira. Et puis, ne soyons pas mauvais joueurs car le passage à la 3D est un véritable plus pour la série. Le jeu est désormais beaucoup plus immersif et un véritable sentiment de fraîcheur s'installe rapidement.

...pour des graphismes enchanteurs

Évidemment, cette 3D ne serait rien si elle n'était pas maîtrisé par les graphistes de Square. Mais, de ce côté là, pas de problème ! Comme à chaque fois, le jeu est un véritable régale pour les yeux. L'équipe qui a travaillé sur ce dixième opus n'est autre que la team qui nous avait proposé le huitième volet de la saga. Point de vue design (des personnages notamment), ça se voit immédiatement ! En effet, Tidus ressemble assez bien à son ami Squall de FF8, Yuna à Liona... Toujours dans le domaine du design des personnages, on remarquera également leur look souvent étrange qui prête même parfois à sourire mais qui, au final, est plutôt bien foutu et s'accorde avec le reste. Outre des personnages variés, Square a également su proposer des décors d'une très grande variété et surtout d'une immense richesse. En effet, chaque nouvelle portion du jeu est un véritable vent de fraîcheur d'un point de vue décor (on se balade dans des forêts verdoyantes de toute beauté puis dans des montagnes sombres...). Des décors qui sont d'ailleurs très vivants avec de nombreuses animations (les arbres et des fleurs qui bougent au gré du vent), des éclairages dynamiques.. 

Graphiquement, même si le jeu date un peu (1 an quand même depuis sa sortie au Japon), on a affaire à du grand Square. La modélisation des personnages (principaux) est d'excellente facture. Cependant, on peut déplorer la modélisation souvent approximative des personnages secondaires qui peuplent Spira. De leur côté, les vastes décors sont, eux aussi, modélisés avec grand soin et regorgent de détails et de petites animations en tous genre. Bref, un vrai régal pour les yeux grâce à une richesse incroyable et une palette de couleurs généralement chatoyantes. Ce régal pour les yeux se confirme d'ailleurs avec les nombreuses cut-scènes en 3D temps réel qui sont souvent de grande qualité et superbement mises en scène. Et que dire des cinématiques si ce n' est qu' elles sont littéralement ÉPOUSTOUFLANTES ! C' est le seul mot qui résume bien leur qualité. Et je vous passe les effets graphiques sublimes lors des combats ou encore les expressions faciales qui, bien que primaires, sont fidèlement retranscrites. Tout serait presque parfait si l' aliasing n'était pas de la partie. Bien que discret, on le perçoit quand même bien sur les personnages qui, du coup, manque un peu de finesse. C'est dommage car le jeu perd quand même beaucoup en esthétisme. Mais, en dépit de cela, les graphismes colorés et envoûtants se révèlent, une fois encore, d'un excellent niveau bien qu'un brin dépassé à la vue de ce qui se fait maintenant, le jeu est en effet moins impressionnant graphiquement que lorsqu'il est sorti au Japon. (note de darkzore: J' ai constaté lors des cinématiques 3D temps réel que les personnages subissait un léger tremblement de la tête et de leur bras).

Une réalistation made in Square

Outre les graphismes, le jeu est également très soigné dans bien d'autres domaines. Ainsi, la bande-son est une fois de plus magistrale ! Les musiques, composées par Nobuo Uematsu (pour la première fois accompagné de deux acolytes), sont envoûtantes et constituent, comme dans chaque FF là aussi, un véritable régal pour les oreilles cette fois. De leur côté, les bruitages ne sont pas en reste. D'un point de vue animation, pas grand chose à redire si ce n'est des personnages qui ont des mouvements parfois un peu brusques ou raides. Ce qui casse un peu le réalisme pendant les cinématiques du jeu en 3D temps réel. Ceci dit, les ralentissements sont presque inexistants ce qui est un bon point (mais le jeu, qui tourne en 50 hz, est considérablement ralenti par rapport à la version du Soleil Levant).

A mi-chemin entre jeu et film...

Impossible de ne pas aborder dans ce test la fabuleuse mise en scène de ce jeu! Que ce soit lors des cinématiques ou lors des cuts scènes 3D, la mise en scène est digne d'un film et l'ensemble se révèle assez impressionnant. Les jeux de caméras sont souvent convaincants et soutiennent bien l'action. Alors c'est bien beau tout ça mais certains vont sans doute reprocher le trop grand nombre de cuts scènes (parfois très très longues) qui ralentissent quelques fois l'action et qui donnent parfois l'impression d'être plus spectateur que joueur. Car il faut le dire : Final Fantasy X, comme l'avait fait au moment de sa sortie Shadow Of Mémories de Konami ou encore Metal Gear Solid 2, tend à se rapprocher de plus en plus du cinéma avec un jeu qui compte énormément de cinématiques visant à mettre en scène le scénario. Personnellement, je trouve que c'est un bon point et que l'on joue de toute façon plus que ce que l'on regarde mais il est certain que ce dixième opus qui prend une orientation à mi-chemin entre le film  et le jeu risque de déplaire à certains. Ceci dit, il serait vraiment dommage de bouder ce jeu sous prétexte qu'il comporte trop de cinématiques. En résumé, s'il est vrai que certaines cinématiques sont réellement trop longues et ennuyantes, la grande majorité d'entre elles, grâce à leur bonne mise en scène, apportent un côté cinématographique très intéressant au jeu et permettent de mettre en avant le scénario du jeu.

Des nouveautés ?

Oui ! Ce nouvel épisode présente effectivement quelques nouveautés de taille. Outre l'apparition de la 3D, nous avons également droit, pour la première fois dans l'histoire de la série, à des dialogues qui sont parlés ! Elle est pas belle la vie ? Évidemment, ne vous attendez pas à ce que tous les dialogues soient parlés. En effet, seuls les dialogues des cinématiques et cut-scènes présentent des voix (donc, si vous parlez à un personnage dans une ville, vous aurez seulement droit aux petits textes à lire comme dans les précédents Final). Les doublages (qui sont restés en Anglais), sont, globalement, très réussis. Les voix des différents personnages s'accordent assez bien avec leur personnalité  et les intonations sont assez bonnes bien que parfois exagérées. Bien entendu, vous vous en doutez, l'apparition des voix renforce elle aussi l'immersion dans le jeu et le côté cinématographique du titre.

Autre nouveauté : le Sphérier.  Désormais, les points d'expérience  ont été remplacés par les PC (points de compétence) ainsi que des sphères. En remportant des PC, vous pourrez hausser votre niveau. Un niveau vous permettra de vous déplacer d'une case sur le Sphérier (2 niveaux de deux cases et ansi de suite). Le Sphérier, c'est un immense plateau sur lequel se trouve des cases. Ces cases correspondent à des compétences que vous pouvez développer à condition de placer une sphère dessus pour les activer. Le problème c'est que, pour activer une case avec sa sphère, le personnage doit se trouver à côté de celle-ci ! D'où la nécessité de se déplacer sur le Sphérier grâce aux niveaux gagnés lors des combats. Vous pourrez également faire se croiser vos persos sur celui-ci. Ce nouveau système est vraiment excellent car il permet vraiment de développer chacun des personnages comme bon nous semble!

La dernière grosse nouveauté se situe au niveau des combats. S'ils se déroulent toujours au tour par tour, ils apportent cependant une véritable nouveauté: il est désormais possible de changer durant un combat de persos. Ainsi, vous pouvez commencer le combat avec Tidus, Yuna et Wakka puis, au cours de celui-ci, remplacer Tidus par Auron, Wakka par Lulu... Ca n'a l'air de rien mais ça apporte un aspect tactique tout juste fabuleux ! C'est simple: les combats sont deux fois plus passionnants qu'avant. Notez également que chaque monstre a son point faible et qu'il vous faudra essayer, pour chacun, le perso qui peut en venir le plus facilement à bout afin de faciliter vos victoires.

Les points qui fâchent !

Mais, au vue de tant de qualités, Final Fantasy X ne serait-il pas LE jeu parfait ? Et bien non car il comporte quelques défauts ! Tout d'abord, on peut reprocher à ce dixième opus sa grande linéarité. Ceci dit, c'est plus un reproche qu'un défaut. Par contre, un défaut énorme est sans doute cette version 50 Hz que Square nous propose. En effet, alors que la version japonnaise était en 60 Hz, nous, pauvres européens, nous retrouvons avec une version 50 Hz. Le résultat ? Deux grosses bandes noires qui écrasent les personnages et qui ralentissent considérablement l'animation. Square affirme que l'option 50 hz n'aurait pas pu être réalisable pour la simple et bonne raison que la place du DVD était insuffisante pour insérer les cinématiques dans les deux versions (50 et 60hz). Et alors?  Pourquoi ne pas avoir proposer le jeu sous deux CD ? Qu'on ne vienne pas dire que c'était impossible puisque le jeu propose deux CD, le second étant un DVD bonus au contenu austère qui aurait très bien pu abrité les cinématiques en version 60 Hz. C'est quand même consternant de voir que l'on a attendu plus d'un an et que l'on a en plus de ça droit à la version la plus "mauvaise" techniquement. Sur ce point, on ne peut que critiquer l'attitude de Square en espérant que les prochains Final proposeront l'option 60hz. Enfin, sur ce, passons à un dernier petit défaut mineur: la synchonisation labiale qui se révèle souvent approximative. En effet, le mouvement des lèvres ne collent pas toujours avec les paroles prononcées. A cela s'ajoute l'aliasing et des animations parfois un peu bruques ainsi que quelques légers bugs d'affichage. Mais bon, là, je chipotte.

Long mais facile

Pour finir, sachez que ce Final Fantasy est bizarrement nettement plus facile que les précédents. Square viserait-il un public plus large ? C'est bien possible. Pour tout dire, sur toute l'aventure, je n'ai vu que quatre fois l'écran Game Over alors que, dans les précédents opus, je le voyais quand même un peu plus souvent. Et puis, enfin, côté durée de vie, le jeu assure avec une aventure longue de 40/50 heures. Mais tout est relatif. Elle dépend de votre niveau!.De même que si vous vous acharnez à tout découvrir, la durée de vie sera sensiblement différente (ndlr: plus de 100 heures de jeu pour tout découvrir et réaliser toutes les quêtes annexes).

Le blitzball

Chaque Final (depuis maintenant quelques épisodes) propose des mini-jeux. Cette fois, c'est au blitzball que nous avons droit. Le blitzball, c'est une sorte de water-polo sous l'eau. Les règles sont assez complexes car le jeu marche avec toutes sortes de paramètres (hp, ps, at..) pour pouvoir marquer, faire des passes. Si l'idée se veut séduisante, en action, ça l'est beaucoup moins. En effet, les matchs sont souvent confus et on s'ennuie très rapidement. Heureusement, il y a d'autres mini-jeux avec notemment les fameux chocobos. (ndlr: un dossier complet sur le blitzball vous sera proposé prochainement)                     

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.:: Fiche Technique ::.

Titre: Final Fantasy 10
Editeur: Sony
Développeur: Squaresoft
Genre: RPG
Nb de joueurs: 1
Sortie: 29/05/02
Lien: Site officiel

.:: La Galerie d'images ::.


.:: Les Notes ::.
Graphismes: 17/20
Jouabilité: 17/20
Durée de vie: 16/20
Scénario: 16/20
Bande-Son: 18/20
CONCLUSION: 17/20
Vous l'avez sûrement constaté, FFX est une véritable réussite. Avec une aventure fabuleuse et longue, des graphismes de grande qualité, une bande sons et une réalisation qui assurent, des nouveautés très plaisantes, des personnages charismatiques, un univers envoûtant, FFX est tout simplement le meilleur RPG au monde en dépit de quelques petits défauts. Un titre incontournable pour tous les possesseurs de la Grande Dame Noire.


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